Sébastien Choubrac, major de sa promo de la Coding Academy de Lyon

Sébstien Choubrac est major de sa promotion 2020 de la Coding Academy d’Epitech Lyon. Il nous raconte son parcours, ses futurs projets et il nous explique pourquoi il a choisi de s’orienter vers ce type de parcours.

Comment as-tu connu Epitech ?

Epitech je connaissais seulement de nom, l’élément déclencheur a été d’échanger avec Adrien Remy, expert technique à Epitech Lyon. J’étais à une période de ma vie où je cherchais une reconversion professionnelle et la Coding Academy correspondait totalement à mes attentes. J’ai toujours baigné dans l’informatique, mon père est développeur et j’ai toujours codé de mon côté pour des projets personnels.

Comment as-tu vécu les premiers jours à la Coding Academy ?

Les premiers jours étaient assez intimidants, mais au bout de quelques jours on est vite dans le bain. J’ai adoré la Piscine de C et de PHP. Ce qui me plaît le plus c’est le fait de ne pas avoir de cours théoriques, et d’être toujours dans le concret. Je suis incapable de rester plusieurs heures devant un professeur à suivre un cours, c’est d’ailleurs pour ça que j’avais quitté la fac à l’époque. À Epitech il y a toujours quelque chose de tangible.

Comment se passent tes projets à Epitech ?

Les projets c’est globalement le même schéma : les premiers jours on est complètement paumé mais à la fin on y arrive toujours. C’est hyper gratifiant de présenter quelque chose de terminé, d’avoir un rendu visuellement présentable. Le fait de travailler en groupe, sans se voir en physique c’était un peu un frein au niveau de la communication. S’expliquer des lignes de code à distance ce n’est pas la même chose que d’être les uns avec les autres. J’ai trois enfants en bas âge donc ça n’est pas forcément évident tous les jours, mais avec de l’organisation on y arrive ! Finalement on a réussi à finir tous les projets. Pour le dernier projet en date, nous réalisons une application qui permet de mettre en relation des joueurs de jeux de société. Ce qui me plaît, c’est la liberté dans le choix du sujet.

Tu es depuis quelques semaines en stage, raconte-nous comment ça se passe ?

Sebastien Roth, notre responsable de promotion m’a mis en contact avec Julien Legay, étudiant en MSc Pro, qui a créé son entreprise de pentesting et qui cherchait un stagiaire. Voilà 3 semaines que j’ai rejoint White Agent et tout se passe très bien avec Julien. Je découvre de nouvelles technologies tous les jours, je touche à tout. Ce qui est agréable c’est de ne pas être cantonné à une seule mission.

Dans le cadre de mon stage, nous travaillons pour un caviste qui stocke une grande quantité de bouteilles de vin pour une multitude de particuliers. Nous devons développer un site web permettant de collecter et transmettre des données liées au stockage du vin. J’utilise le framework symfony en php, que j’ai appréhendé dans le cadre de mes études à la Coding Academy. La partie front (visible) du site internet est assez simple, mais le back (clé de voûte de l’application web) est beaucoup plus complexe. Techniquement, nous devons gérer une grosse base de données : quantités, stocks, clients… pour permettre aux clients de gérer entièrement leurs caves et de pouvoir se faire livrer leurs bouteilles à tout moment. Il faut également que les administrateurs de la cave puissent avoir un suivi complet des mouvements de bouteilles, ce qui implique un envoi automatique de mails, de factures et de conversion des stocks.

Que penses-tu de la formation de la Coding Academy ?

J’ai vraiment adoré rejoindre la Coding Academy. Ce qui me plait c’est la pédagogie, le fait d’être toujours dans l’action, toujours actif. Chercher par soi-même tout le temps. Parfois ça peut être frustrant mais si on a la volonté de se battre c’est hyper gratifiant.

Dans l’ensemble, les modules qu’on a eu sont très pertinents, on passe quelque fois un peu vite sur certains projets mais en 18 semaines on ne peut pas tout faire… Et puis avec l’habitude donné par Epitech d’apprendre à apprendre, lorsqu’on a besoin d’utiliser un langage ou une technologie qu’on ne maîtrise pas, on a le réflexe de s’auto-former.

Je me rends bien compte que cette pédagogie n’est pas forcément faite pour tous. Pour réussir, il faut je pense : de l’énergie et de la volonté.